« Avec ses fictions et documentaires, mettant en scène les relations entre médias et pouvoir, le cycle Media Crisis a donc pour but de soulever une réflexion sur la pertinence et l’indépendance des médias dits traditionnels (presse papier, télévision, radio), sur leurs techniques de traitement et de diffusion de l’information, et leurs rapports de plus en plus étroits avec un pouvoir politique et un système économique qui semblent dicter leur loi, au détriment du pluralisme démocratique et de la liberté d’expression.
Parallèlement, le cycle entend soulever une réflexion sur l’émergence des nouveaux médias et modes d’informations alternatifs dont les derniers événements internationaux, les révolutions actuelles du monde arabe ou l’affaire WikiLeaks pour ne citer qu’elles, ont démontré à quel point ils avaient désormais une place prépondérante sur la scène médiatique internationale. Quel espace dès lors pour le métier de journaliste et particulièrement de journaliste d’investigation dans un contexte mondial où chaque citoyen peut se faire le messager d’une information brute et indépendante via son blog, son smartphone ou sa page Facebook ? En un mot : Quelle place pour la démocratie dans ce nouvel ordre médiatique ? »
Source : www.arenberg.be [En ligne] Consulté le 05/07/2011
► Sur ce sujet, le centre de documentation propose notamment:
Nico Carpentier, Pille Pruulmann-Vengerfeldt, Kaarle Nordenstreng, Maren Hartmann, Peter Vihalemm, Bart Cammaerts, Hannu Nieminen and Tobias Olsson : Democracy, Journalism and Technology : new Developments in an enlarged Europe (Tartu, Tartu University Press, 2008) Coll. The Researching and Teaching Communication Series