TV en ligne : explosion de la consommation sur tablettes et mobiles

« Canal+ Régie, France Télévisions Publicité, GfK Retail & Technology, M6 Publicité Digital, NPA Conseil et TF1 Publicité Digital et TMC Régie publient en partenariat avec le CNC les résultats du Baromètre de la TV en ligne de l’année 2011.

Sur une année la consommation sur tablettes et mobiles a progressé de 340%. En janvier 2012, plus de 27 millions de vidéos ont été vues sur ces terminaux contre 6 millions un an auparavant. Cette explosion s’explique par un taux d’équipement des foyers en constante augmentation et un usage de plus en plus démocratisé.

La fermeture de MégaUpload et d’autres sites illégaux a eu un impact certain sur le trafic en janvier. La fiction est le genre qui en a le plus profité passant de 50 millions de vidéos vues en décembre à près de 70 millions en janvier. Le cinéma en bénéficie également avec 200 000 vidéos vues supplémentaires.

Depuis janvier 2011, le divertissement a connu un bond spectaculaire avec une évolution de 219% qui confirme l’attractivité propre de la catch up TV et une véritable reconnaissance auprès du public…. »

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Source : www.npaconseil.com/ [En ligne] Consulté le 14/03/2012

BEREC preliminary findings on traffic management practices in Europe show that blocking of VoIP and P2P traffic is common, other practices vary widely

« On March 6th, BEREC has submitted to the Commission its preliminary findings on reported Internet traffic management practices, following a Europe-wide data collection exercise launched jointly with the Commission in December 2011.

Over 400 operators responded, as well as some consumer organisations, industry associations and a handful of private individuals. The picture emerging shows a very diverse range of commercial and/or technical practices being used by European operators in the different national markets.

BEREC is now in the process of validating, consolidating and categorising the data, and intends to publish its findings during the second quarter of this year. This European overview will also feed into other BEREC work streams on the subject of net neutrality, one report on competition issues and one set of guidelines on minimum quality of service requirements, both of which BEREC intends to publish for public consultation this summer…. »

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Source : erg.ec.europa.eu [En ligne] Consulté le 13/03/2012

La réforme du décret sur les services de médias audiovisuels : petits et grands changements

Le 1er février 2012, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté un décret apportant différentes modifications au décret coordonné sur les services de médias audiovisuels, qui constitue la base du droit de l’audiovisuel en FWB. Ce décret, qui entrera en vigueur dix jours après sa publication au Moniteur belge, à savoir le 19 mars 2012, a des conséquences pratiques pour l’ensemble des secteurs concernés, en voici les grandes lignes.

Communication commerciale

En matière de communication commerciale, premièrement, l’identification du placement de produit peut désormais se faire par des moyens optiques uniquement, sans recours combiné à des moyens acoustiques. Le législateur a en effet jugé suffisant le recours au logo « PP ». Deuxièmement, la limite du télé-achat à trois heures par jour est supprimée. Aux yeux du législateur, cette restriction n’avait en effet plus lieu d’être dans un contexte où, conformément au droit européen, il est permis d’éditer des services entièrement dédiés au télé-achat.

Elargissement du pouvoir de contrôle du CSA en matière de droits intellectuels

Tant les éditeurs que les distributeurs devront désormais pouvoir prouver à tout moment avoir conclu des accords avec les ayants droit ou, en cas d’impossibilité, avoir provisionné les sommes contestées. Le CSA pourra exiger copie de ces accords et, le cas échéant, exiger un cautionnement des sommes contestées. En outre, les éditeurs devront désormais prévoir la rémunération des ayants droit dès le stade du plan financier qu’ils remettent au CSA lors de leur création.

Radios FM et éditeurs recourant à la diffusion hertzienne en général

A l’instar des services soumis à un régime déclaratif qui doivent avertir le CSA de toute modification apportée à un élément de leur déclaration, les radios FM, soumises à autorisation, devront dorénavant également prévenir le CSA de toute modification apportée aux éléments figurant dans leur dossier de candidature. Dans un autre registre, mais toujours concernant les radios FM, une nouvelle disposition prévoit qu’en cas de faillite d’une radio, sa fréquence reviendra automatiquement au gouvernement dès que le jugement de faillite sera devenu définitif, et ce pour éviter l’indisponibilité prolongée d’une ressource rare.

Dans un même ordre d’idées, il est désormais prévu que tous les éditeurs recourant à la diffusion hertzienne (c’est-à-dire, actuellement, la radio FM, mais aussi, dans un futur proche, la radio et la télévision numériques terrestres) et n’utilisant pas leur fréquence pendant six mois consécutifs voient automatiquement leur autorisation devenir caduque.

Télévisions locales

En ce qui concerne les TV locales (TVL), une obligation de « must offer » est explicitement instaurée à leur charge. Cela signifie que, désormais, une TVL sera tenue de proposer son service aux distributeurs utilisés par un nombre significatif de personnes et tenus d’une obligation de  »must carry ». Une TVL ne pourra donc pas réserver d’exclusivité à un distributeur en particulier. D’autre part, se ralliant à la pratique du CSA, le décret précise désormais que la radio filmée doit être neutralisée lors du calcul de la proportion de production propre diffusée par les TVL. Ainsi, sans reconnaître aux émissions de radio filmées par les TVL le statut de production propre, le législateur fait néanmoins en sorte que la diffusion de ces programmes ne les pénalise pas lors du contrôle du respect, par les TVL, de leur obligation de diffuser 50 % de production propre.

Analyse des marchés de réseaux

Le nouveau décret transpose les directives  »cadre » et  »accès » telles qu’elles ont été révisées au niveau européen. Il en découle des modifications dans la procédure d’analyse de marchés, dans les obligations pouvant être imposées aux opérateurs puissants et dans le rôle du CSA, qui peut désormais trancher les litiges survenant entre deux entreprises et relatifs aux obligations imposées à l’une ou l’autre en tant qu’opérateur puissant. Deux nouveaux concepts sont également définis dans ce cadre : ceux d’ »accès » et d’ »interconnexion ».

Incompatibilités liées au non-respect des principes démocratiques

Jusqu’alors, la législation prévoyait, pour différentes fonctions (administrateurs de TVL, membres de la Commission consultative de la création radiophonique et membres des collèges du CSA), une incompatibilité liée à l’appartenance à un organisme ne respectant pas les principes de la démocratie. Désormais, l’incompatibilité n’est plus liée à la simple appartenance : il faut que la personne ou l’organisme ait été condamné en justice pour non-respect des principes de la démocratie. L’incompatibilité peut toutefois prendre fin après un certain délai si la personne ou l’organisme renonce à son hostilité aux principes démocratiques.

Compétence de conciliation du CSA

Le CSA reçoit la compétence d’organiser une conciliation sur demande d’un éditeur, distributeur ou opérateur en cas de conflit soit relatif à la distribution d’un service, soit susceptible de porter atteinte à un principe de droit audiovisuel, soit portant sur les conditions de mise à disposition du public d’un service. Il appartiendra au CSA de fixer la procédure de conciliation dans son règlement d’ordre intérieur. Le décret prévoit toutefois d’ores et déjà que la solution proposée par le CSA ne pourra pas être contraignante et ne pourra donc être adoptée que sur accord des parties.

Fonds d’aide à la création radiophonique et transition numérique (FACR)

Dans un contexte d’amorce, en radio, d’un passage vers la diffusion numérique, le décret prévoit que, parmi les différentes dépenses pouvant être réalisées avec le FACR, figure désormais le soutien à la transition numérique. Si le gouvernement a précisé, lors des travaux préparatoires, que les détails du financement de cette transition ne pourraient être adoptés qu’après une concertation avec le secteur, le principe d’un soutien public à cette transition est toutefois d’ores et déjà posé.

Subventionnement des radios associatives et d’expression

Les radios associatives et d’expression ont longtemps été pénalisées, en termes de subventionnement, pour toutes les formes de communication commerciale qu’elles diffusaient. Désormais, seule la « publicité payée en argent » constituera un obstacle au financement public. Il est ainsi mis fin à une situation paradoxale pour ces radios qui étaient parfois freinées dans leur objectif de promotion culturelle dès lors qu’il passe souvent par des formes de communication commerciale qui, sans constituer de la publicité payée en argent, étaient jusqu’alors légalement découragées (par exemple l’échange de places de concert à offrir contre un peu de promotion à l’antenne).

Structures d’accueil pour la création radiophonique et Commission consultative de la création radiophonique

Le nouveau décret se caractérise enfin par une volonté du législateur de réformer les structures actives dans la promotion de la création radiophonique. Alors que les structures d’accueil pour la création radiophonique se voient davantage institutionnalisées et offrir la possibilité de conclure avec le gouvernement des conventions leur offrant plus de sécurité dans leur financement, la Commission consultative de la création radiophonique est, elle, réformée dans sa composition et reçoit la compétence de donner un avis préalable à ces conventions.

Autres modifications

A côté des modifications qui précèdent, le décret du 1er février 2012 institue également d’autres modifications qui ne sont pas exposées ici en détail parce qu’elles sont essentiellement techniques ou liées à l’organisation interne du CSA.

>> Lire le décret coordonné du 26 mars 2009 tel que consolidé par le CSA avec les modifications issues du nouveau décret

Kids TV Report : Petit écran, grand rendez-vous pour les enfants

« La publication du Kids TV Report 2012 confirme l’engouement des enfants pour le petit écran, avec une durée d’écoute en nette augmentation au cours des deux dernières années en Europe. Johanna Karsenty, Responsable d’Etudes chez Eurodata TV Worldwide souligne que « les habitudes des enfants à l’égard de la télévision changent, les nouvelles technologies leur permettent de suivre davantage leurs personnages préférés, un phénomène qui booste les audiences. »… »

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Source : www.mediametrie.fr/ [En ligne] Consulté le 09/03/2012

► Sur ce sujet, le centre de documentation vous propose notamment :

Martin Kanzler et Susan Newman-Baudais : Les médias audiovisuels pour enfants en Europe : La circulation commerciale des films européens pour enfants ; Télévision pour les enfants – Rapport thématique commandé pour le 25è anniversaire de CINEKID, le festival du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias pour les jeunes – Strasbourg, Observatoire européen de l’Audiovisuel, 2012.

Dominique Ottavi et Dany-Robert Dufour : L’enfant  face aux médias (Fédération Wallonie-Bruxelles, 2006) -  A télécharger gratuitement  : lire    (D’autres ouvrages abordant cette thématique sont parus dans la même collection : « Temps d’arrêt »)

Audience de Grande Chambre concernant l’interdiction de la publicité politique à la télévision au Royaume-Uni

La Cour européenne des droits de l’homme a tenu ce 7 mars une audience de Grande Chambre dans l’affaire Animal Defenders International c. Royaume-Uni (requête no 48876/08). Dans cette affaire, la requérante, une organisation non-gouvernementale, se plaint de ne pas avoir été autorisée à diffuser une publicité à la radio et à la télévision.

À l’issue de l’audience, la Cour se retirera pour délibérer mais elle ne se prononcera qu’à un stade ultérieur.

La requérante est une organisation non-gouvernementale, Animal Defenders International (« ADI »), sise au Royaume-Uni. Elle a pour objectif la protection des animaux contre la souffrance. Elle milite contre l’utilisation des animaux à des fins commerciales, scientifiques ou récréatives, et cherche à obtenir des changements dans la législation et les politiques publiques et à influencer l’opinion publique et le point de vue des parlementaires. Étant une organisation militante, elle ne remplit pas les critères pour être enregistrée comme un organisme de bienfaisance.

En 2005, ADI lança une campagne dirigée contre la présence et l’exhibition de primates dans des zoos et des cirques et leur utilisation dans la publicité télévisée. Dans le cadre de cette campagne, elle souhaitait diffuser une publicité télévisée, qu’elle soumit à l’organe compétent, le Broadcast Advertising Clearence Centre (BAAC), pour que celui-ci en contrôle la conformité avec les lois et les codes pertinents. Le BACC refusa d’autoriser la diffusion de la publicité au motif qu’ADI était une organisation de nature politique, comme en attestait le fait qu’elle n’avait pas le statut d’organisation caritative. Cette décision fut confirmée par la High Court en décembre 2006 puis par la Chambre des Lords en mars 2008.

Cette dernière déclara en particulier que l’interdiction de la publicité politique dans la législation du Royaume-Uni se justifiait par son but consistant à empêcher que les politiques ne soient décidées par les plus gros payeurs, et que, telle qu’elle avait été appliquée dans le cas d’ADI, elle n’était pas incompatible avec l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme (liberté d’expression)….

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Source : www.echr.coe.int/echr/ [En ligne] Consulté le 09/03/2012

BEREC launches consultation on high level principles related to non-discrimination

« The BEREC consultation document on the high level principles of non-discrimination was discussed and agreed at the BEREC Board of Regulators meeting in Vienna on 23rd of February 2012.

As noted in its work programme, in 2012 BEREC will review and update the three Common Positions covering key wholesale access products – wholesale unbundled access, wholesale broadband access and wholesale leased lines. BEREC’s consultation document on the proposed high level principles of non-discrimination is the first stage in BEREC’s review process.

BEREC proposes high level principles that NRAs should adopt in order to increase ex-ante compliance with the non-discrimination obligation….  »

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Source : erg.eu.int [En ligne] Consulté le 09/03/2012

► Sur ce sujet, le centre de documentation vous propose notamment :

2010–2020 Une stratégie numérique pour l’Europe – Communication de la Commission au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au Comité des régions  (Bruxelles, Commission des Communautés européennes, 2010 – COM(2010)245 final)